viernes, 13 de junio de 2014

LEYENDO SUDAMÉRICA PAR DANIEL KIBLISKY


Nous avons eu le plaisir et l'honneur de visiter la belle exposition photographique "Leyendo Sudamérica" et de rencontrer son auteur Daniel Kiblisky pour un entretien passionnant sur un sujet qui est au centre de notre enseignement d'exploration. Daniel et la commissaire d'exposition Victoria Piazza ont répondu aimablement à nos questions sur cette démarche particulière qui consiste à photographier une bibliothèque. Nous avons découvert celles d'Amérique du Sud grâce à son travail photographique qui l'a conduit dans divers pays voisins. Et nous avons reçu ses conseils avisés pour choisir celles que nous espérons visiter bientôt à Buenos-Aires. Un grand merci à Daniel et Victoria pour leur aimable accueil !

Retrouvez notre entrevue sur ce lien vidéo !
( in progress !!)




Un point de vue sur les photographies exposées au CCRecoleta durant le mois de Mai 2014


Nacional Buenos-Aires


 Gabinete Real de Lectura - Rio de Janeiro


Sala Manguinhos(Brasil)



 Pour découvrir mieux son travail : SITE DANIEL KIBLISKY

EPIGRAPHIE ET MARBRE TATOUÉ



L'épigraphie est, comme son nom l'indique, tout écrit (graphein) sur (epi) un matériau solide. Les sociétés de l'Antiquité ont gravé toutes sortes de documents publics et privés sur des pierres ou d'autres matériaux, qui se sont conservés jusqu'à nous.
La nature des documents gravés sur pierre est d'une grande diversité: bases de statues, pierres tombales, inscriptions encastrées dans des bâtiments, bornes, autels, inscriptions sur mosaïques, plaques votives, etc.

Ces inscriptions monumentales étaient gravées en majuscules pour en faciliter la lecture car elles étaient parfois placées à une grande hauteur. En outre, la majuscule était plus facile à déchiffrer que la minuscule pour le simple Romain peu alphabétisé. L'écriture cursive était toutefois utilisée pour les graffiti et les inscriptions gravées sur la céramique. 


 Nous avons tatoué des sentences de sagesse grecques et latines sur des reproductions de statues de marbre issues de la tradition classique. Une façon de revisiter un patrimoine artistique gréco-romain selon les codes de l'esthétique moderne du tatouage !

martes, 3 de junio de 2014

LA BIBLIOTHEQUE D'ALEXANDRIE



La ville d’Alexandrie a été fondée par Alexandre le Grand lorsque celui-ci a envahi l’Égypte. Son successeur, Ptolémée Soter II a voulu y créer un musée inspiré de l’architecture grecque, comme le Lycée d’Aristote à Athènes. Il a ainsi fondé le Mousêion de l’académie Ptolémaïque qui attirera bon nombre de poètes, artistes et scientifiques à travers le monde. Le lieu devient finalement une bibliothèque « officielle » en l’an 283 avant Jésus.


    Ensuite il demanda dans chacun des pays connus à ce qu’on lui envoie les œuvres de tous types d’auteurs, qu’il faisait traduire en grec. Comme la ville était un port, il demanda aussi à tous les navires qui faisaient escale à Alexandrie de permettre que les livres contenus à bord soient recopiés et traduits. La copie était remise au navire, et l’original conservé par la bibliothèque. Le musée devint un centre académique de hautes recherches où les savants étaient défrayés par le prince et où ils trouvaient les instruments, collections, jardins zoologiques et botaniques nécessaires à leurs recherches. 

Les rouleaux de papyrus étaient conservés dans des armoires de bois aménagées dans les niches creusées dans les murs. Des rayonnages multipliaient la capacité de rangement et des vantaux de bois fermaient ces alvéoles.. Afin d’identifier chaque rouleau, une étiquette suspendue (titulus) précisait le titre de l’ouvrage. Souvent, plusieurs rouleaux étaient nécessaires pour contenir l’intégralité d’une œuvre. On réunissait alors plusieurs volumina qui étaient conservés dans des boîtes cylindriques faites en feuilles de bois de hêtre appelées capsae.


AGORA est un film de P.Amenabar qui nous replonge dans les derniers jours de la bibliothèque dÁlexandrie en compagnie de la philosophe Hypatie et de ses disciples.


Nous avons à notre manière rendu hommage avec des messages sur papyrus à la grande et si inspirante philosophe Hypatie que notre artiste Alexia a si magnifiquement portraiturée.